Quand une femme te parle,
Souris-lui mais ne lui répond pas.


Qui n'a rien dans son assiette,
Regarde au plat.


Les plus jolis oiseaux sont en cage.


Il n'y a point de rose de cent jours.


Il n'y a que les fous et les Européens qui voyagent !


Quand les cuisiniers se battent,
Tout se refroidit ou se brûle.


L'oeil le plus juste ne vaut pas la règle.


Avec le temps et la patience,
La feuille du mûrier devient satin.


Le fruit mûr tombe de lui même.


Qui a soif, rêve qu'il boit.


Qui est borgne , plaint les aveugles.


Qui est aveugle entend mal.


Bride de cheval ne va pas à un âne.


A chaque coffre sa clé,
On les ouvrira tous.


Prétendre contenter ses désirs par la possession,
C'est compter qu'on étouffera le feu avec de la paille.


On connaît le cheval en chemin,
Et le cavalier à l'auberge.


Agneau en peau de tigre,
Craint encore le loup.


Qui voit le ciel dans l'eau,
Voit les poissons sur les arbres.


Le plus gros brin de chanvre, ne saurait faire un câble.


Ce ne sont pas les puces des chiens qui font miauler les chats.


Qui ne peut pas dormir, trouve son lit mal fait.


Lorsque l'on tombe, ce n'est pas le pied qui a tort.


Qui bat les buissons fait sortir les couleuvres.


N'attends pas des autres ce que tu ne veux pas leur promettre.


Quand le peigne est trop fin, il arrache les cheveux.


Ce n'est pas faute de voir loin que l'on tombe.


Il ne faut pas attendre la soif pour tirer l'eau du puits.


Qui suit le villageois, ira au village.


Le boeuf mange la paille, et la souris le blé.


Oiseau qui chante n'a pas soif
Agneau qui bêle veut téter.


Il n'est si bon miroir que plus belle que soi.


Tout bois est gris quand il est réduit en cendres.


Gagner un procès, c'est acquérir une poule en perdant une vache.


Les nuages passent mais la pluie reste.


Qui voit l'orage dans les nuées, ne sera pas mouillé.


Qui a dix lieues à faire doit compter neuf pour la moitié.


Vent arrière et beau temps, rapprochent les écueils.


Arbre renversé par le vent avait plus de branches que de racines.


Les plats du premier service sont toujours les plus chauds.


Fleuve paisible, rives fleuries.


Chien au chenil aboie à ses puces,
Chien qui chasse ne les sent pas.


Coeur gâté, bouche puante.


Le pied de la lampe est le moins éclairé.


Peu de paroles, peu d'affaires.


Qui a les main gelées, ne trouve pas l'écuelle trop chaude.


Qui donne du mauvais vin à ses hôtes,
Ne bois chez eux que du thé.


Qui se laisse donner, n'est pas bon à prendre.


La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.


Quand tout le monde a dîné,
Il n'y a plus de différence que dans les écots.


La porte la mieux fermée, est celle que l'on peut laisser ouverte.


Qui élargit son coeur, rétrécit sa bouche.


Que de bons jours qui n'ont pas de bons soirs !


Le plus beau lendemain ne nous rend pas la veille.


A femme hargneuse, mari brutal.


La gravité n'est que l'écorce de la sagesse,
Mais elle la conserve.


Qui boit sans soif fera diète malgré son appétit.


Dès qu'il s'agit d'argent ou de compte,
Finissez tout ou vous ne finirez rien.


Qui ne sait par où il est venu,
Ne saura par où s'en aller.


Qui bat le chien doit songer au maître.


Chaumière où l'on rit, vaut mieux que palais où l'on pleure.


Il n'y a point de soleil pour les aveugles, ni de tonnerre pour les sourds,
S'ils ne veulent pas croire les autres.


Chien qui relève la queue, méprise son ennemi
Tigre qui la baisse va le dévorer.


Plus le piédestal est beau, plus la statue doit l'être.


Mieux vaut mécontenter par cent refus,
Que de manquer une seule promesse.


Les réflexions qui descendent dans le coeur,
Mènent plus loin que celles qui vont au bout du monde.


Quel est l'homme le plus insupportable ?
Celui qu'on a offensé et à qui l'on ne peut rien reprocher.


Le matin pluie et boue,
Le soir vent et poussière, demain chaud,
Voilà comme on voyage, même sans sortir de chez soi.


Mieux vaut essuyer la larme du paysan,
Que d'obtenir cent sourires du ministre.


Il n'y a de tache qu'en un endroit, et tout l'habit est gâté.


Il n'est de métal si dur que le feu n'amollisse,
Ni affaire si mauvaise que l'argent n'accommode.


C'est dormir toute la vie que de croire à ses rêves.


La mémoire peut contrefaire l'esprit, mais non le suppléer :
Mille souvenirs ne donnent pas une pensée.


La mère la plus heureuse en fille, est celle qui n'a que des garçons.


Le médecin guérit des maladies mais non de la mort;
Il est comme le toit:
Qui garantit de la pluie et non du tonnerre.



La science est toujours utile,
On ne perd pas le temps employé à l'acquérir.


Les siècles où l'on a nié le plus de vérité,
Sont ceux où l'on a rêvé le plus de fables.


Si la cuisine n'est pas un art dans les campagnes,
La pharmacie n'y est pas une science.


Nul n'a si peur des revenants que qui ne croit pas aux esprits.


Plus le méchant est riche et honoré,
Plus l'extinction de sa race est assurée.


Plus les repentirs sont prompts,
Plus ils en épargnent d'inutiles.


Il en est du génie, du talent et de la science comme de la vertu:
Plus ils attirent les regards, plus ils menacent ruine.


Qui se craint lui-même,
N'a plus rien a craindre.


L'usage du monde conduit à la défiance,
La défiance mène aux soupçons,
Les soupçons mènent à la finesse,
La finesse à la méchanceté,
Et la méchanceté à tout.


Il faut être bien sage ou bien borné,
Pour ne rien changer à ses pensées.


La lance la plus émoussée, est celle dont la poignée est rompue.


Un jour en vaut trois pour qui fait chaque chose en son temps.


Les âmes peuvent être plus nobles que le sang;
Témoin l'esclave qui disait:
"J'étoufferais mon fils sur le champ,"
"Si je soupçonnais qu'il dût ressembler à mon maître un instant".


Qui s'endort en médisant,
Se réveille calomnié.


Il faut croire ses domestiques, et ne pas les écouter.


Qui connaît son coeur, se défie de ses yeux.


Qui médit de moi en secret, me craint;
Qui me loue en face me méprise.


Qui est embarrassé de son loisir, est toujours accablé d'affaires.


Les profits injustes sont comme la fausse monnaie;
Plus on en a, plus on risque.


Qui cède le haut du pavé, s'élargit le chemin.


Plus on approche de l'ennemi,
Plus les tigres de cour deviennent agneaux.


Les fautes les mieux reprises, sont celles dont on fait rougir par ses exemples.


Les tombeaux s'ouvrent à chaque instant,
Et se referment pour toujours.


Qui emprunte pour bâtir, bâtit pour vendre.


Qui ment trois fois, n'est pas cru une.


Le vide d'un jour perdu ne sera jamais rempli.


Si les princes savaient parler,
Les femmes se taire,
Les courtisans dire ce qu'ils pensent,
Et les domestiques s'effacer,
Tout l'univers serait en paix.


La boue cache un rubis, mais ne le tache pas.


Le gouvernement doit être doux, et les ordres sévères.


Nul ne parle si hardiment d'un général qu'un goujat;
Ni d'un sage, qu'un étourdi.


On ne rit jamais si fort, si longtemps et si haut,
Que lorsqu'on veut cacher sa douleur.


C'est véritablement s'enrichir, que de s'ôter ses besoins.


Il faut faire vite ce qui ne presse pas,
Pour pouvoir faire lentement ce qui presse.


Mieux vaut remplir ses greniers, que ses coffres.


Quand il y a du riz qui moisit dans la cuisine,
Il y a un pauvre qui meurt de faim à la porte.


Mieux vaut ne pas tirer un tigre, que de ne faire que le blesser.


Qu'est-ce qu'un sot qui a fait fortune ?
C'est un pourceau qui ne sait quoi faire de son lard.


Une réponse qui ne résout pas la difficulté,
En fait naître mille autres.


On ne jouit bien de toute sa sensibilité que par un amour innocent.


C'est s'aimer bien peu que de haïr quelqu'un;
Mais c'est haïr tout le monde , que de n'aimer que soi.


Ce qui était vrai hier, l'est encore aujourd'hui;
Mais ce qui est bien aujourd'hui, pourra ne pas l'être demain.


Ce n'est pas le puits qui est trop profond;
Mais c'est la corde qui est trop courte.


Il en est des poètes, des peintres et des musiciens, comme des champignons:
Pour un bon, dix mille mauvais.


Le mérite de ceux qui louent, fait le prix des louanges.



C'est se rendre le complice d'une impertinence, que d'en rire.


Qui peut panser sa plaie est à moitié guéri.


Les maladies entrent par la bouche, les malheurs en sortent.


Le malheur n'entre guère que par la porte qu'on lui a ouverte.


Le secret le mieux gardé est celui qu'on garde pour soi.


Il en est de la cour comme de la mer:
Le vent qu'il fait y décide de tout.


Mieux vaut sauver un mourant que d'enterrer cent morts.


Qui a la vue courte doit regarder de près.


L'on craint d'autant moins les autres,
Qu'on se craint plus soi-même.


Une femme laborieuse arrange sans cesse ses meubles,
Un homme studieux dérange sans cesse ses livres.


Qui change de couleur en voyant de l'or,
Changerait de geste s'il n'était pas vu.


Ce n'est qu'avec les yeux des autres qu'on peut bien voir ses défauts.


Il en est des lois comme des digues,
La brèche d'un seul endroit y rend tout le reste presque inutile.


On peut guérir d'un coup d'épée,
Mais guère d'un coup de langue.


La singularité n'est un mérite que pour ceux qui n'en on pas un autre.


Rien ne manque aux funérailles des riches,
Que des gens qui les regrettent.


Quand les chansons donnent de la célébrité,
La vertu n'en donne guère.


On n'a jamais tant besoin de son esprit que lorsqu'on a affaire à un sot.


Rien n'abrége la vie comme les pas perdus,
Les paroles oiseuses et les pensées inutiles.


La vie la plus heureuse finit avant la mort.


La plus courte vie a des siècles de douleur.


Laissez au peuple toute les ignorances qui ne le trompent pas.


 
 


 
- Citations de philosophes chinois -

 

Che King (Shijing) :
 

 

Il faut prendre conseil même des chemineaux et des glaneuses.


La vertu est légère comme un poil, mais rares sont ceux qui peuvent la soulever.


Un homme habile élève des remparts.
Une femme habile détruit des remparts.


Une femme belle et rusée est une chouette qui porte malheur.


Une tache sur un morceau de jade blanc peut encore être effacée.
Un écart de langage ne se répare pas.


Chou King :
 

Le Ciel voit et entend tout.
Un sage souverain l'imite.


Ne rougissez pas d'une erreur, vous commettriez une faute.


Celui qui plante des vertus doit s'appliquer à les arroser.


Celui qui arrache des vices doit s'appliquer à détruire les racines.


Soignez le commencement, pensez à la fin, la fin viendra sans fatigue.
Si vous oubliez le but, vous succomberez avant la fin.


La pratique de la vertu repose le coeur et le rend chaque jour meilleur.
L'hypocrisie le fatigue et le rend chaque jour plus sot.


La poule ne doit pas chanter à l'aurore.
Son chant matinal annonce la ruine de la famille.


Lao Tseu :

La voie du Ciel c'est:
Vaincre sans lutter,
Convaincre sans parler,
Faire venir sans appeler,
Réaliser dans la sérénité.


La Voie du Ciel, c'est diminuer l'excédent pour augmenter l'insuffisant.


La Voie des hommes est différente :
Ils enlèvent à ceux qui n'ont pas pour donner à ceux qui ont tout.


Quand on a réglé un grand différend, il reste toujours quelques griefs,
Et la paix ne peut être rétablie que par la bonté.


Les paroles sincères ne sont pas belles.


Les belles paroles ne sont pas sincères.


Ceux qui sont honnêtes ne font pas de phrases.


Ceux qui font des phrases ne sont pas des honnêtes gens.


Le sage est méthodique mais pas tranchant,
Intègre mais pas blessant,
Droit mais pas absolu,
Lumineux mais pas éblouissant.


Le sage, sans jamais faire de grandes actions, accomplit de grandes choses.


Le sage s'instruit sans étudier,
En observant les fautes des autres.


Savoir que l'on ne sait pas est d'un esprit supérieur.


Ne pas savoir et croire que l'on sait est une faute.


Savoir que c'est une faute empêche d'y tomber.


Les audacieux vont à leur perte.


Celui qui parle trop et raffine sur tout ne connaîtra jamais la paix.


Ne trouvez pas trop étroite votre demeure.


Ne vous dégoûtez pas de votre condition de vie.


On ne se dégoûte pas si l'on ne veut pas se dégoûter


Rendre le bien pour le bien et le bien pour le mal,
C'est la bonté efficace.


Être sincère avec ceux qui sont sincères et avec ceux qui ne le sont pas,
C'est la sincérité efficace.


Rester à sa place fait durer longtemps.


Après la mort, ne pas être oublié,
C'est la longévité.


Pour une intelligence subtile,
La souplesse et la faiblesse viennent à bout de la dureté et de la force. Dans la simplicité absolue, il n'y a point de désirs.


L'absence de désir, c'est la paix.


La vertu suprême ignore la vertu.
C'est pourquoi elle est la vertu.


Le plus grand péché est de céder à ses convoitises.


La plus grande faute est de ne pas savoir se contenter.


Le plus grand malheur est de vouloir toujours acquérir.


Sans franchir sa porte, on peut connaître le monde.


Sans regarder par la fenêtre, on peut voir la Voie du Ciel.


Dans la vie, il faut être simple, rester naturel,
Avoir peu d'affections particulières et peu de désirs.


Le sage ne se montre pas, il brille.
Il ne s'impose pas, on le remarque.
Il ne se vante pas, on lui trouve des mérites.
Il ne se pousse pas, il progresse.


Toute noblesse vient de l'humilité.


La grandeur vient de l'abaissement.


La nourriture excessive et les actions superflues dégradent les êtres.


Connaître les autres, c'est la sagesse.


Se connaître soi-même, c'est sagesse supérieure.


Imposer sa volonté aux autre c'est force.
Se l'imposer à soi-même, c'est force supérieure.


Savoir se contenter de ce que l'on a, c'est être riche.


Ne louez pas les habiles, il n'y aura plus de compétitions.
N'attribuez pas de valeurs aux objets rares, il n'y aura plus de voleurs.
Ne montrez rien de désirable, les coeurs seront en paix.


 

Confucius

Étudier sans réfléchir ne sert à rien.


Réfléchir sans étudier est périlleux.


Celui qui pense à être humain ne commet pas de fautes.


Celui qui comprend son devoir et ne le remplit pas est un lâche.


Le sage voit l'ensemble, non le détail.
Le vulgaire compare et ne généralise pas.


Le sage voit son devoir.
Le vulgaire voit son intérêt.


Le sage attend tout de lui-même.
Le vulgaire attend tout des autres.


Être humain, c'est aimer les hommes.
Être sage, c'est les connaître.


Le sage respecte tout.
Avant tout, il se respecte lui-même.


Il faut d'abord faire ce qui nous coûte,
Ensuite ce qui nous plaît.
C'est la vertu d'humanité.


L'homme parfait parle peu.


On doit aimer son prochain comme soi-même,
Ne pas lui faire ce que nous voudrions pas qu'il nous fît.


Celui qui parle trop agira difficilement.


Le fonctionnaire doit penser d'abord à son service,
Ensuite à ses appointements.


On peut obliger le peuple à obéir.
On ne peut pas le forcer à comprendre.


Passé quarante ans, les défauts sont incorrigibles.


Autrefois, on s'instruisait pour soi-même.
Aujourd'hui, c'est pour en imposer aux autres.


Entre hommes polis et sincères, il n'y a pas de classes.


A ceux que l'on aime, on ne doit pas épargner le dur labeur.
A ceux que l'on estime, on ne doit pas épargner les critiques.


Après une faute, ne pas se corriger, c'est la vraie faute.


Soyez polis, vous commettrez peu de fautes.


Une petite impatience ruine un grand projet.


Seuls les grands esprits et les sots ne changent jamais.


Dans les funérailles, mieux vaut douleur qu'ostentation.


Quand le matin, on a compris la loi morale, on peut mourir le soir.


De nature, les hommes sont assez semblables.


Des habitudes viennent les différences.


Le Ciel seul est grand.


Comprendre la volonté du Ciel conduit à la sagesse.


Rendez le bien pour le bien et la justice pour le mal.


Faire le bien sans chercher de récompense,
Fuir le mal sans avoir la crainte du châtiment :
Homme rare sous le ciel.


Le sage s'applique à être lent dans ses paroles et diligent dans ses actes.


Pour bien gouverner un État, il faut éloigner les beaux parleurs.
Ils sont dangereux.


Ne cherchez pas à régenter ce qui ne vous regarde pas.


Tout passe comme l'eau d'une rivière.


Le pur esprit monte dans les airs comme une flèche et devient victorieux.


L'homme qui sait n'hésite pas.


Le sage ne s'afflige pas de ce que les hommes ne le connaissent pas.
Il s'afflige de ne pas connaître les hommes.


Le sage est ferme, il n'est pas obstiné.


Celui qui est respectueux sans mesure est fatigant.
Celui qui est franc sans mesure est insolent.


Dans la colère, le sage pense à ses suites.


La voie de la raison n'est pas claire.
Les sages la dépassent,
Les vicieux ne l'atteignent même pas.


Il est plus facile de se défendre du chagrin dans la pauvreté
Que de l'orgueil dans l'opulence.


Le sage n'accable pas les autres de sa supériorité.
Il ne les humilie pas de leur impuissance.


Celui qui sait obéir saura ensuite commander.


On peut approuver un juste conseil,
Mais l'essentiel est de se corriger.


Celui dont la pensée ne va pas loin verra ses ennuis de prés.


Travaillez sans relâche comme si vous ne deviez jamais atteindre le but.


L'homme supérieur se tient dans le juste milieu.




Tchouang Tseu

 

Quand personne ne donnait un poil à l'état,
Quand personne ne tirait profit de l'état,
L'ordre régnait dans l'état.


Un chien n'est pas un bon chien parce qu'il aboie beaucoup;
Un homme n'est pas sage parce qu'il parle bien, ni même un grand homme.


Il y a des choses que l'on ne peut savoir, faire ou expliquer.
Savoir s'arrêter devant l'incompréhensible est la suprême sagesse.


Dans la discussion ne jaillit pas la lumière;
Dans l'abstrait, le sage se tient en repos et ne disserte pas;
Dans le concret il considère mais ne juge pas.


 

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